Titre : Du côté de chez Swann (A la recherche du temps perdu, tome 1)
Auteur : Marcel Proust
Année : 1913
Genre : Classique
Histoire :
Du côté de chez Swann est divisé en trois parties. Nous découvrons dans la première les souvenirs d’un jeune garçon vivant à Combray. La deuxième est consacrée à Swann, un homme qui fréquente la famille du jeune garçon et dont une des histoires d’amour est contée (Un amour de Swann). La troisième et dernière partie évoque elle les rêveries du jeune garçon de Combray.
Critique :
Moment difficile. Je vais devoir critiquer Proust, qui fait partie de ces auteurs pas facile à juger parce qu’ils sont des monuments connus et reconnus. Proust encore plus, il m’a fait bien peur, sa réputation le précède. Le pavé, je l’ai lorgné en me demandant ce que j’allais trouver dedans, si ça allait me plaire, si j’allais m’ennuyer. J’ai inspiré à fond en l’ouvrant à la première page. C’est comme rentrer dans un temple, une cathédrale ou un palais : vu de l’extérieur, c’est impressionnant. Mais que vais-je trouver à l’intérieur ?
Pour Proust, c’est indéniable, ce qu’on trouve à l’intérieur est beau. Moi qui pensais que les gens exagéraient en disant que les phrases font deux pages, j’ai découvert que la « légende » était vrai. Mais j’ai aussi découvert que une fois plongée dans le livre, ce n’est pas un obstacle. Il suffit de prendre son temps, de s’imprégner de l’ambiance. Ça peut être cependant très difficile, il faut en convenir. Finalement, c’est avec surprise que je me suis ennuyée à la deuxième partie « Un amour de Swann », qui est un roman dans le roman et qu’on fait généralement lire en cours de littérature. Je pensais donc que ce serait la partie la plus intéressante et la plus vivante à cause de l’histoire qui y est racontée, mais finalement, pas du tout. Ce récit d’un homme jaloux ne m’a pas intéressée, et j’ai été ensuite bien contente de retrouver les souvenirs de ce jeune garçon qu’est en réalité Proust sans que cela ne soit dit explicitement.
Ce qui ressort donc de cette œuvre sacrée, c’est donc une ambiance merveilleuse, un style superbe qui pourrait pourtant en effrayant certains mais qui pour ma part m’a presque ensorcelé, une fantastique peinture du souvenir et malheureusement, quelques moments d’ennui. Ce qui ne m’empêchera pas, quand j’aurais cependant bien digéré ce premier volume, de lire le tome suivant d’A la recherche du temps perdu, A l’ombre des jeunes filles en fleur, dont le titre me plaît déjà.